Berlin
Berlin du 10 au 21 août 2017
An der Spree
Hackesche Höfe (Cliquer)
Les Hackesche Höfe de Berlin sont un grand ensemble de cours (Höfe) du Spandauer Vorstadt.
Dans un entrelacs de 8 arrière-cours aux caractères très différents, appartements et bureaux côtoient des boutiques de mode, une boutique Ampelmann, une librairie, des restaurants, un cinéma, un théâtre de variétés et plusieurs galeries.
Dessinée dans le style Jugendstil par August Endel, la première cour est parée d'une façade de briques vernissées polychromes.
La construction de cet ensemble, lancée en 1906, suit un schéma de séparation nette entre les zones d'habitation, d'artisanat, de commerce et de culture, qui le distingue des arrière-cours du xixe siècle. Après la chute du Mur, elles furent restaurées à grands frais dans les années 1994-1996 et sont devenues un haut lieu du tourisme. Les Hackesche Höfe communiquent depuis 2002 avec les Rosenhöfe qui ont été réhabilitées et affichent un style néorococo. (Source Wikipedia)
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Anton von Werner war einer der angesehensten Historienmaler seiner Zeit. Sein Schlüsselerlebnis war der deutsch-französische Krieg 1870, an dem er als Kriegszeichner teilnahm. Er gehörte neun Akademien als Ehrenmitglied an, war Träger des Ordens Pour le Mérite.
Diese Gemälde wurde 1894 vollendet und im selben Jahr von der Nationalgalerie in Berlin gekauft (erstaunlicherweise war es das erste Bild Werners, das die Nationalgalerie erwarb). Die Skizze, auf der sein Gemälde basierte, war jedoch 24 Jahre zuvor angefertigt worden, nämlich am 24. Oktober 1870. Das fertige Werk zeigt deutsche Truppen bei der Einquartierung im Château de Brunoy außerhalb von Paris. Zwar dokumentiert Werner jedes Detail der Szene und des Schauplatzes – bis hin zur unsachgemäß reparierten Stiefelsohle rechts. Doch sein Hauptziel ist die Betonung des Gegensatzes zwischen den energischen, rotbackigen Truppen mit ihren praktischen, dreckigen Stiefeln und dem luxuriösen, unmännlichen Innenraum, den sie als zeitweilige Unterkunft requiriert haben. Dieser Kontrast wird nicht zuletzt durch Werners Farbpalette vermittelt – die Soldaten, in blauen Uniformen mit roten Paspeln, sind in dunklen Primärfarben ausgeführt und heben sich somit ab von dem in Pastellfarben überfluteten Interieur, das vom warmen Gelb vergoldeter Oberflächen beherrscht wird. Werner scheint eine deutsche Kulturüberlegenheit gegenüber den Franzosen nahe zu legen. Beispielsweise haben die Soldaten nicht nach uraltem Brauch die verfügbaren Möbel klein gehauen, um ein Feuer zu machen und sich am Feind zu rächen; stattdessen haben sie sich die Zeit genommen, Holz auf dem Gelände der Villa zu sammeln, das durch das Fenster hinten zu sehen ist. Und während die Soldaten verdreckt und zerknittert aussehen, sind sie nicht unbedingt grobschlächtig. Tatsächlich verfügen sie über genug solide deutsche Bildung, um Klavier zu spielen und in einem spontanen Konzert ein Lied anzustimmen. (Werners Notizen zufolge sangen sie Franz Schuberts Vertonung von Heinrich Heines Gedicht „Das Meer erglänzte weit hinaus“, das, wie er hinzufügte, damals bei allen Militärkapellen sehr beliebt war). Diese Geschichtsstunde wäre an den deutschen Betrachtern des Gemäldes von 1894 nicht verloren gewesen. Nichtsdestoweniger wäre es falsch, Werners politische Einstellung als illiberal oder chauvinistisch darzustellen. Er brauchte den Feind nicht verachtenswert erscheinen lassen: Außer der Concierge der Villa und ihrer Tochter, die augenscheinlich keine der Härten erleiden mussten, die zur selben Zeit der Pariser Bevölkerung zugefügt wurden, sind die Franzosen einfach von der Bildfläche verschwunden. Die gutmütige Stimmung ist noch verstärkt durch die kunstvolle Uhr und Vasen auf dem Kaminsims – allein ihr Vorhandensein legt nahe, dass keine Plünderungen durch die Besatzungstruppen stattfanden. Diese Motiventscheidungen machen das Gemälde noch dramatischer und gekünstelter, sie untergraben dessen scheinbar objektive Virtuosität.
Déclenchée dans l’euphorie populaire le 19 juillet 1870, la guerre franco-prussienne est marquée par une série de batailles aux frontières, lesquelles sont perdues non sans gloire. Après le désastre de Sedan du 2 septembre, Napoléon III est prisonnier. A ces nouvelles, la république est proclamée le 4 et plus rien n’empêche plus les uhlans d’être sous les murs de la capitale dès le 15. Le siège de Paris commence le 19 septembre, avec déjà 150 000 soldats, effectifs qui monteront par la suite jusqu’à 400 000 hommes (autant que du coté français). Les prussiens se tiennent à une dizaine de kilomètres de la ville, formant un encerclement de près de 100 km et occupant, notamment, Villeneuve Saint George d’où des ponts de bateaux assurent le passage des troupes et du matériel vers la rive gauche. Les tentatives de sorties des assiégés se soldent par des combats vains et meurtriers (Rueil, Clamart, Le Bourget, Buzenval…). La plus sérieuse a pour cadre Champigny fin novembre début décembre avec l’objectif de rompre l’encerclement et de rejoindre l’armée de la Loire vers Fontainebleau, mais c’est un dur échec et la famine s’installe dans Paris. Vers la mi octobre Brunoy devient le siège du commandement prussien de la zone sud. L’état-major ainsi qu’un hôpital sont logés au château des Ombrages (actuelle école du même nom). Le tableau d’Anton von Werner intitulé « Im Etappenquartier vor Paris » 1894, dépeint une scène de cette réquisition brutale. Nous sommes le lundi 24 octobre 1870. Le château des Ombrages servit de poste de commandement pour la région sud ; une aile du bâtiment servit d’infirmerie ou d’hôpital auxiliaire. Officiers et soldats occupent un luxueux salon de style rocaille. Une jeune ordonnance allume un feu crépitant dans la cheminée, avec des pommes de pin et des branches dont une grande quantité jonche le précieux tapis ; un sous officier de hulans chante le Lied de Schubert « Am Meer » tandis que son camarade l’accompagne au piano. Les attitudes des soldats aux allures bravaches, leurs lourdes bottes crottées, sont en complet contraste avec le raffinement de l’ameublement. A droite à l’entrée, la bonne est accompagnée de sa fille. Le peintre allemand en véritable reporter avant la lettre semble impartial; il nous montre les soldats crottés dans un salon à la décoration soignée « Des éperons aux casques, tout est correct et réglementaire. Dans ses grandes pages, Werner enregistre les évènements avec les soucis d’un historiographe. Cette œuvre est précieuse pour les brunoyens, car elle nous montre un intérieur bourgeois du XIXe siècle avec une sorte de garantie d’authenticité. Werner a pu prendre des croquis au cours de son séjour à Brunoy. Mais s’il n’a pas pu tout enregistrer comme l’aurait fait une photographie, il nous a rendu encore mieux peut être ! c’est l’atmosphère du château, sa décoration raffinée, le goût des décorations. Au cimetière de Brunoy existe une tombe commune signalée par une plaque qui dit « Ici reposent 52 soldats allemands inhumés au cours des années 1870-1871 ». Certains de ces soldats ont dû mourir dans le petit hôpital de campagne du château des Ombrages.
L'ancien château et sa reconstruction
Avant Après
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L'ancienne Poste
Une des premières maternités à Berlin
Knoblauchhaus
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